Intelligence artificielle : la vraie question que doit se poser tout CGP
L’intelligence artificielle (IA) est sur toutes les bouches… Comme toute technologie révolutionnaire, l’impact peut être pour le meilleur comme pour le pire. L’évolution des solutions de Gestion Privée façonne le quotidien des CGP. Il est donc naturel de questionner leur intention. S’agit-il de surfer sur la vague ? Ou d’inscrire l’usage de l’IA dans une vision claire de l’avenir du métier ?
A l’heure où les robo-advisors semblent penser de plus en plus pour nous, il est crucial de garder un certain esprit critique et de se demander quel futur est en train de se dessiner pour le métier de CGP.
Le progrès n’a de sens que s’il transforme positivement le métier de CGP
Les dernières évolutions en matière d’IA sonnent comme le début d’une nouvelle ère pour les conseillers en gestion de patrimoine… Cela n’est pas sans nous rappeler la révolution de l’internet grand public dans les années 90.
On sait que l’impact de l’intelligence artificielle pour les CGP sera énorme.
S’agit-il de surfer sur la vague du progrès sans savoir où elle nous emmènera ? Ou bien la maîtriser pour choisir la transformation souhaitée pour le métier ?
Cette 2e option ne peut être possible qu’avec :
- une vision claire du rôle de l’intelligence artificielle pour la profession ;
- une agilité technique gage d’intégration de fonctionnalités pertinentes ;
- une indépendance totale pour une IA privilégiant l’intérêt des CGP.
Voyons précisément comment chacune de ses notions sont essentielles pour impacter positivement la profession.
L’intelligence artificielle à la croisée de la destinée du métier de CGP
« Le rôle confié à l’IA sera décisif pour l’avenir de la profession »
« Le rôle confié à l’IA sera décisif pour l’avenir de la profession »
L’impulsion du progrès : ok, mais pas à n’importe quel prix. Intégrer l’intelligence artificielle sans compréhension réelle des aspirations des CGP est plus que risqué. Conseiller en gestion de patrimoine est un métier d’excellence, extrêmement pointu. Remplacer toute la chaîne de valeur du CGP par ChatGPT : est-ce que le conseiller et son client aspirent réellement à cela ?
A quoi bon faire appel à tel conseiller plutôt qu’un autre s’ils s’appuient tous sur les recommandations de l’IA ? Cela amènerait à une standardisation du métier de CGP. Ce qui serait totalement dénué de sens aussi bien pour le conseiller que pour son client.
En effet, l’ambition est de renforcer l’attractivité du métier, non pas de diminuer sa valeur, ni l’estime à son égard.
Soyons clairs, l’innovation technologique et notamment l’IA est au cœur même de Karbonalpha. Mais depuis ses débuts, nous lui avons attribué un rôle et des objectifs bien spécifiques.
Celui de repousser les limites imposées au métier de CGP afin de :
- Libérer son quotidien en prenant en charge les tâches administratives à faible valeur ajoutée (compliance, tracer les événements clients, envoyer un document en signature, etc.) ;
- Libérer son potentiel de développement en le dotant d’outils beaucoup plus pointus et avancés (filtres, simulations, critères de scénarisation, etc.).
Avec comme finalité : permettre au CGP d’atteindre un niveau d’excellence sans égal.
Et pour règle d’or : ne jamais substituer l’intelligence artificielle à la valeur ajoutée du CGP ; à savoir sa capacité de réflexion et son conseil.
Tel un chirurgien, l’enjeu du progrès est de doter le CGP d’outils plus précis, plus puissants, plus sécurisés, pour diagnostiquer, analyser et agir avec davantage d’efficacité. Le but ultime est bien de décupler son potentiel pour lui permettre d’aller plus loin. En lui apportant des moyens avancés, c’est en effet l’opportunité de servir au mieux sa vocation : celle de délivrer le conseil personnalisé le plus adapté.
💡La question à se poser : Est-ce qu’une solution de gestion de patrimoine à travers l’usage de l’IA, ne tend pas à standardiser le conseil voir même à terme remplacer le rôle du CGP ?
Avoir une vision claire du rôle de l’intelligence artificielle pour le métier est donc déterminant. Pouvoir la concrétiser techniquement également.
L’exigence technique gage d’une intelligence artificielle déontologique
“L’agilité est indispensable pour assurer une intégration de l’IA à bon escient.”
“L’agilité est indispensable pour assurer une intégration de l’IA à bon escient.”
La technologie IA est à la portée de tous.
Ce qui fait la différence, c’est la façon dont elle est intégrée à sa plateforme de gestion de patrimoine. Elle transparaît à travers soit :
- des fonctionnalités lambdas (ex : mise en relation avec ChatGPT) qui automatisent le conseil, voir pire le standardisent ;
- des fonctionnalités avancées (ex : traçabilité absolue des données, restitutions précises, etc.) qui décuplent la capacité d’analyse tout en sécurisant le conseil à 100% : deux conditions sine qua non pour performer pleinement.
On se retrouve donc face à une dichotomie. D’un côté, en simplifiant le métier, l’IA dessine un risque réel de dépréciation et de désintérêt par les clients. De l’autre côté, en renforçant l’efficacité du CGP, la technologie devient source d’excellence et donc d’attractivité.
Par ailleurs, l’intelligence artificielle évolue de façon fulgurante. Et ce n’est que le début.
Cela dessinent des enjeux :
- Appréhender sans cesse les nouvelles possibilités induites par l’IA (prévention des cyber-risques grâce au renforcement de la protection des données, aiguisement des outils d’analyse, etc.) ;
- Développer de nouvelles fonctionnalités avec justesse et éthique ;
- Respecter les limites du régulateur, vouées elles aussi à évoluer de façon plus souple ou au contraire plus drastique.
Au-delà d’une connaissance approfondie du web3 et d’une vision claire de l’avenir du métier, tout cela demande une forte capacité d’adaptation technique.
Consciente du risque de créer une solution innovante aujourd’hui mais obsolète demain, le défi pour Karbonalpha était de pouvoir faire évoluer sa plateforme tout-en-un en continue :
-
- Efficacement afin d’assurer une certaine réactivité ;
- Avec précision pour ne pas juste innover mais coller aux enjeux du conseiller (et par extension servir le métier plutôt que le desservir) ;
- Sans jamais nécessité d’actions de la part du CGP.
C’est pourquoi nous avons fait le choix de construire une solution propriétaire entièrement agile.
A la clé ? Apporter des améliorations régulières, intégrer des technologies innovantes, développer des nouvelles fonctionnalités, s’adapter aux futures législations… Autrement dit évoluer au gré des évolutions de l’IA et des limites fixées de façon précise et efficace.
💡 La question à se poser : Une solution de gestion de patrimoine a-t-elle l’agilité suffisante pour pouvoir intégrer l’intelligence artificielle avec précision et à bon escient ?
L’intelligence artificielle pour mieux mettre en exergue les qualités humaines du CGP
“La raison d’être du CGP ne sera préservée que grâce à une indépendance d’esprit et financière.”
“La raison d’être du CGP ne sera préservée que grâce à une indépendance d’esprit et financière.”
Le développement et la pérennisation de son cabinet dépendent fortement de la qualité de la relation client. Le CGP ne sera jamais un robo-advisors est c’est bien là tout l’enjeu. L’intelligence humaine reste de mise, notamment pour établir une relation fondée sur l’écoute et la confiance.
L’art de capter précisément les attentes de ses clients, de les conseiller, de justifier une préconisation… n’est pas seulement une question d’expertise mais aussi de psychologie et de savoir-être.
Le client veut de la singularité : dans le conseil délivré, mais aussi dans l’approche et le feeling dégagé par la personnalité du conseiller... Une notion qui reste encore le propre de l’humain !
Par ailleurs, un client n’est pas juste un profil (une date de naissance, un métier, une situation matrimoniale, un patrimoine, etc.). C’est une personne avec une chaîne de valeurs, des aspirations, des prérequis et aussi parfois des doutes, des questionnements qui lui sont propres et qui peuvent influer en fonction du moment de sa vie.
Autant de paramètres que n’appréhende pas (encore) l’intelligence artificielle. Et quand bien même cela arriverait dans un futur plus ou moins proche, il serait regrettable d’être assujetti aux injonctions d’une machine qui influencerait nos prises de décisions, dicterait notre approche ou notre discours.
Le métier de CGP perdrait de son sens pour lui-même et pour le client. C’est pourquoi il convient de se fixer absolument comme garde fou une notion fondamentale : le libre arbitre. Elle représente une limite à ne jamais dépasser au risque sinon, d’automatiser le métier même dans ses missions les plus nobles : l’écoute et le conseil client. Et à terme de perdre la confiance et l’intérêt des clients pour le métier.
Prioriser l’intérêt des CGP est une promesse fondatrice de Karbonalpha. Et pour s’assurer de toujours l’honorer, les fondateurs ont tenu à être totalement indépendants.
Pour cela, ils ont fait des choix originels décisifs:
- privilégier une croissance organique ;
- s’appuyer sur un capital stable détenu par les associés fondateurs et des financements traditionnels.
Deux facteurs déterminants pour sécuriser leur développement, rester maître de leur destin mais également celui proposé aux conseillers en gestion patrimoniale.
💡La question à se poser : Une solution de gestion en patrimoine est-elle suffisamment indépendante pour garantir la préservation des intérêts du CGP et le respect de la vision proposée pour le métier ?
L’intelligence artificielle s’impose dans les discussions du métier et ce n’est que le début. Comme toute innovation, elle peut être bénéfique comme destructrice. Les choix opérés en matière de développement par les solutions de gestion de patrimoine seront donc déterminants pour l’avenir du métier.
Lorsque vous choisirez votre solution de Gestion Privée, vous aurez à présent toutes les cartes en main pour savoir à quel acteur faire confiance pour façonner votre quotidien. Et si vous recherchez une plateforme tout-en-un, indépendante, agile avec une vision forte du rôle de l’IA pour le métier alors n’attendez plus pour découvrir Karbonalpha.